1. L’engagement des amapien.nes auprès de la productrice
Les amapien.nes de LibertAmap s’engagent à venir aux réunions, à participer au moins une fois par an à la distribution, à participer à un chantier ou un atelier sous la forme de leur choix et à payer en totalité en début de contrat (avec possibilité d’encaissement différé). L’adhésion des amapien.nes permet d’acheter du temps de travail, pas des légumes.
Les réunions
Elles ont lieu à la demande certains jeudis dès 19h30 et souvent jusqu’à 21h. Être présent.e en réunion, c’est s’assurer du fonctionnement autogestionnaire, où nous décidons à l’unanimité ou au consensus.
Les distributions
Elles ont lieu le lundi à Pirey et le jeudi à Besançon. On coche son nom dans la colonne du semainier présenté à l’entrée.
Il est nécessaire d’être deux personnes en plus de la productrice pour organiser la distribution et tout installer pour peser, distribuer puis ranger et fermer… c’est « être de distrib ». Il est impératif de trouver un.e remplaçant.e en cas de désistement.
Les chantiers
Ils sont prévus chaque samedi matin de 9h à 13h environ. Cela peut consister à faire des semis, rempoter, planter, biner, désherber, récolter… D’autres chantiers d’entraide à l’agricultrice peuvent être mis en place pour construire une serre, une cabane, réparer un outil, etc.
Des rappels détaillés de la tâche à faire sont présentés par mail avant ou au moment des distributions. Tu as un véhicule : précise-le par mail pour permettre le covoiturage.
Les ateliers
Dans le cadre d’un échange de savoir-faire, une proposition d’un.e amapien.ne ou d’une productrice est le point de départ d’un atelier et il peut se mettre en place via une mini-liste de mails pour ne pas surcharger la liste.
Cela peut consister à faire des outils, des cabanes, des conserves, des confitures, des paniers et des objets en osier, des panneaux et des pancartes pour illustrer et tenir un stand ou pour une manif, à écrire des textes pour un tract, etc.
Pour différentes raisons (santé, disponibilités, autre), si tu ne peux pas venir aux chantiers, cela ne remet pas en cause le contrat signé… même si rien que prendre l’air et le soleil, ça fait du bien !
Et puis… “ton chèque te rachète !” :-)
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2. L’engagement de la productrice de légumes auprès des amapien.nes
Le maraîchage
Les légumes sont cultivés en agriculture biologique mais ne sont pas certifiés « bio »*. Ils ne sont pas calibrés non plus. Il est normal d’avoir des légumes petits ou gros (non identiques à ceux du panier voisin), tâchés (par des marques de grêle ou de pluie), grignotés (par des insectes ou des oiseaux). L’agriculture pratiquée est respectueuse de l’environnement, sans pesticides ni engrais chimiques de synthèse. Elle utilise du fumier de cheval, du purin d’ortie et consoude, cendres, bicarbonate, savon noir, huile essentielle.
La maraîchère s’engage à livrer un panier par semaine. Toutefois, en fonction des conditions météorologiques et des possibilités de récoltes, voire du manque de participation des amapien.nes, il est possible que le panier soit décalé, voire absent, d’une à plusieurs semaines.
La maraîchère s’engage à cultiver sur une surface de taille humaine et peut bénéficier de la participation de LibertAmap.
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3. L’engagement partagé
Autonomie
Le but de LibertAmap et des productrices et producteurs qui s’engagent est de fonctionner sans subvention afin d’être indépendant (ou dépendant le moins possible de l’État et de ses structures administratives).
Main d’œuvre
Personne ne désire exploiter des salariés et des stagiaires ni abuser de la disponibilité des retraité.es ou de la famille.
Les amapien.nes doivent s’organiser pour avoir des légumes.
Départ de Libertamap
Les maraîchers et maraîchères s’engagent à prévenir en réunion les amapien.nes lors de changements de terrains, de matériel, d’intrants, voire même de fin d’activité avec les amapien.nes, et de le faire en réunion plutôt que par mail afin de se dire au revoir correctement.
